(écrit dimanche 15 octobre)
Un silence lourd comme un dimanche matin pesait avec insistence sur mon blog depuis quelques jours (voir semaines (ou même mois)).
Je le brise désormais, armé d'une mousse, de mes sacs de voyage et surtout de mon ô combien powerful Macbook 13" blanc de chez Apple, dans ce petit pub de la gare d'Avigon centre trois minutes d'arraye.
Je prend un ton un peu solennel malgré mon faible nombre de visiteurs. Je préfère cékomssa.
Sinon il m'arrive des choses, beaucoup, parfois un peu trop je me dis. Mais je commence à prendre le pli. Montpellier ça bouge. Ces gens que je trouvais robotisés, hermétiques, les rares fois où je me promenais dans nos grandes villes, ils m'intriguaient. J'en voyais tous les jours dans tous les journaux télévisés, et je me disais que putain ils avaient l'air de se faire chier avec leurs airs préoccupés et soucieux.
Et bien maintenant je suis comme eux. Enfin je joue le même rôle, car eux aussi jouent un rôle. Marcher vite pour aller on ne sait où, prend le tram, descendre, prendre le bus, marcher, courir pour rattraper le tram, ne pas laisser transparaitre d'émotion sur le visage, écouteurs aux oreilles propulsant le dernier Trentemoller... C'est un stéréotype amusant à imiter, parcque confortable. On est reglé, on sait où on va ( mais pas vraiment pourquoi on y va ), et le soir en rentrant, et bien, on se dit que le weekend arrive et que cette journée est passée très vite.
Oui mais non. Moi je suis ardèchois crénomdidiou, et je peux faire le pantin comme ça mais pas tout le temps. Les jours étaient difficile. Je ne voulais pas passer mon année comme ça. Un ptit coup de déprime et hop, la solution miracle. Direction Sauramps la grande librairie place de la comédie, et j'achète de la nourriture scripturale. Le tome II des fourmis, de Bernard Werber. Je voulais continuer à lire cette série depuis longtemps, en voilà l'occasion. C'est bien. Très bien, Alors j'achète le tome III. Encore fabuleux, une fin de livre en apothéose. Et quoi maintenant ? Je veux de l'épopée, du fantastique, un troll de librairie me propose « Pug, l'apprenti ». Je le lis, excitant. Puis derrière je lirai la suite de la série. Puis Histoires Fantastiques de Sir Edgar Alan Poe. Avec la lecture je supporte à merveille ce nouveau train de vie c'est un bon remède anti blues, mieux que le balladeur mp3 car on quitte les lieux et les gens qui nous entourent pour plonger dans un monde parallèle bienfaisant, un monde imaginaire.
Et puis il y a ce sur ce quoi se focalise mes pensées toute la journée, le Metropolis.
+EDIT+
L'ouverture fut énorme, quelques photos:
Good night and good luck.
