22 août 2006

L'épopée rustre

Ou les poupées russes.



"On passe sa vie entière à jouer à ce jeux là. On est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était cachée depuis le début dans toutes les autres. On ne peut pas l'attraper directement, on est obligés de suivre un cheminement, faut les ouvrir, l'une après l'autre, en se demandant à chaque fois: Est-ce que c'est elle, la dernière ?"

:(

La phrase qui me tue. Elle est pourtant crédible cette phrase, venue du trentagénaire Romain Duris. Elle est assassine cette phrase. Parcque je crois que je le vit, ça, et que avec le peu de recul que je peux prendre, ça se vérifie. Je l'espère tellement, pouvoir faire exception à cette règle. J'y crois. A quoi bon sinon. Ouvrir ces poupées, et les laisser coupées en deux, en vrac, juste pour arriver à la suivante.

Quelle pitoyable vision de l'amour. Pitoyable mais j'arrive pas à la faire sortir de mon esprit, c'est comme ces images de films d'horreur vues par accident étant petit, plus je me concentrais à les oublier, plus j'y pensais.

Je suis dans un labyrinthe et j'en vois pas la sortie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est compliqué tout sa, fait attention a pas tourner les choses au mélodramatique sa arrange rien ...

 
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